CONSTANTINE Le magicien en imper’ de détective
Fâcheuses habitudes :
Fumeur compulsif de Silk Cut, à raison de 2 paquets par jour
De bonnes idées, qui ont tendance à tourner au désastre
Ne parvient pas à garder ses amis très longtemps… en vie.
Le magicien en imper’ de détective
La naissance d’un occultiste
L’histoire de John Constantine commence à Liverpool en 1953. Alors que sa mère meurt en couches, il naît accompagné d’un frère jumeau mort-né, étranglé par le cordon ombilical de John. Son père sombre dans la dépression, et alors qu’il s’enfonce dans l’alcoolisme, une haine réciproque grandit entre lui et son fils. John se réfugie dans les livres, et ouvre ses premiers grimoires en découvrant qu’il est issu d’une longue lignée de magiciens. Un jour, il maudit son père. Sans s’attendre à ce que le sort fonctionne...
Il a lié la santé de son père à l'état de conservation de la dépouille d’un chat : sa santé décline rapidement. Horrifié, John déterre le chat pour l’enfermer dans une jarre de formol. Il quitte alors Liverpool et emménage à Londres, où il fréquente des cercles occultes et fonde un groupe de punk. Alors qu’il est en concert à Newcastle, un rituel a lieu non loin, où une enfant, Astra, est abusée. Dans sa détresse, elle appelle un démon qui tue les adultes qui la tourmentait puis sème le chaos dans la ville. John invoque un démon à son tour, mais ne parvient pas à en garder le contrôle. Le démon d’Astra est tué mais elle est amenée en Enfer avec lui...
Du danger de fréquenter John Constantine
Les « évènements de Newcastle » laisseront John Constantine traumatisé pour de longues années. Après deux ans en hôpital psychiatrique, il adopte son style caractéristique, cynique et désabusé, ainsi que son fameux trenchcoat. Arrogant, sûr de lui, il se repose avant tout sur son intelligence et ses pouvoirs et n’est absolument pas un héros. Ce qui l’attire dans l’exorcisme, ce n’est pas protéger la veuve et l’orphelin. C’est l’adrénaline, la passion et la liberté. C’est parce qu’il ne peut rien faire d’autre, et qu’il faut bien que quelqu’un le fasse. Et qu’il ne supporte pas l’idée que l’Homme ne soit pas maître de son destin.
Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, il l’est particulièrement de celles des amis de Constantine. S’il arrive toujours à échapper aux démons qui rêvent de le tourmenter pour l’éternité, ce n’est souvent pas le cas de ses proches. Tués pour leur proximité avec Constantine pour le faire souffrir, ou victimes collatérales d’un exorcisme qui a mal tourné, ils sont autant de fantômes silencieux qui le hantent pour lui rappeler ses échecs. Au fil des années pourtant, sa détermination à avoir le dernier mot ne faiblit jamais. Chaque proche décédé lui rappelle qu’il n’a plus grand chose à perdre.
Les démons de notre temps
La Terre est un immense terrain de jeu pour les démons, un simple champs de bataille pour les anges. L’Enfer et le Paradis s’affrontent dans une lutte sans fin pour le contrôle de l'univers et de la destinée humaine. Le diable peut se cacher dans tout gourou fanatique, sous le costume de n’importe quel politicien véreux, dans la Rolls d’un industriel corrompu. John Constantine mène son combat pour que les humains soient libres. Qu’ils n’aient de compte à rendre ni au Diable ni à Dieu.
John Constantine mène une croisade solitaire et athée, faite d’exorcisme, de psychologie et de politique, qui se joue dans les cercles de pouvoir, quels qu’ils soient. Celui d’un mafieux sur son gang, celui d’une première ministre sur son pays. Celui d’un cancer sur son malade. Des rues défoncées de Liverpool aux allées feutrées d’un hôtel de luxe, l’occulte, les anges et les démons sont partout, personnifiant les traits les plus sombres de cette fin de siècle.